Voici une question qui me poursuit : peut-on progresser dans sa carrière malgré un temps de travail réduit ? 🧐

Aujourd’hui encore, les préjugés ont la peau dure, notamment celui de considérer que si on ne travaille pas à temps plein on ne s’engage pas totalement pour son entreprise. On associe encore trop souvent temps de présence et productivité :


« Un poste cadre n’est pas compatible avec un temps partiel. » 🤔

« Celui qui ne travaille pas à 100% n’est pas performant à 100%. » 😕

« Le temps partiel est synonyme de ralentissement dans une carrière. » 🙄

« Je ne demande pas car je sais d’avance que la réponse sera non. » 🤐

Les freins sont tenaces dans la tête des dirigeants, mais aussi dans celle des salariés qui aspirent à cet équilibre. 

Pourtant les avantages sont nombreux 🚀🚀🚀: augmentation de la motivation et de la satisfaction des collaborateurs, fidélité à l’entreprise et baisse du turnover, amélioration de la marque employeur et meilleure attractivité pour l’entreprise.

A condition de repenser la culture de l’entreprise, de refondre l’organisation du travail, de faire preuve d’une (beaucoup) plus grande flexibilité. Une petite révolution en somme. 😱

Démocratiser le temps partiel aurait aussi l’avantage de permettre à plus de femmes d’accéder à des niveaux hiérarchiques plus élevés. Car les modèles rigides de temps de travail, les horaires de présence et le manque d’offres pour la garde des enfants rendent la conciliation entre un poste à responsabilités et les charges familiales encore trop compliquées. 

Scoop 🙋‍♀️: plusieurs études montrent que de nombreux hommes auraient envie de réduire leur temps de travail et seraient même prêts à diminuer leur salaire pour cela. Mais là encore, le mythe est tenace : « un homme ne travaille pas à temps partiel » ! 

Le changement doit donc venir d’en haut, puis porté et transformé en exemple d’abord au sein des populations dirigeantes. Nous avons besoin de rôles modèles, de pionniers en la matière, car le besoin d’instaurer des modèles de temps de travail flexibles est incontestable et va croître à l’avenir. Les entreprises ne pourront pas faire sans dans un contexte de pénurie des talents et des compétences. 

Alors, rêve ou tabou ? ⁉️😊