Travailler au sein d’une entreprise à l’écoute, où la parole circule sans tabou et où des solutions concrètes sont mises en place, c’est tellement précieux 🙏
« Le coaching et la reprise au 4/5e, ça a tellement facilité mon retour au travail. »
C’est le feedback que j’ai reçu de la part d’une salariée que j’ai accompagnée à son retour de congé maternité. Pour sa reprise, son entreprise lui a donc financé un coaching individuel et une reprise progressive du travail payée à 100% pendant plusieurs semaines.
Ça 😊, c’est le sourire qui s’est dessiné sur mon visage. Bien sûr parce que mon accompagnement a été positif pour cette femme, et j’en suis comblée. Mais aussi et surtout parce que cela confirme notre conviction chez Parents on board: une entreprise à l’écoute et qui se donne les moyens de comprendre les besoins de ses salariés peut ensuite mettre en place les solutions qui fonctionnent.
En matière de soutien à la parentalité, il y a plusieurs écoles: les entreprises qui misent sur la flexibilité du travail, celles qui misent sur un soutien financier, d’autres qui prennent des mesures de sensibilisation et de formation etc. Et toutes ces pistes sont valables, sous réserve qu’elles répondent aux attentes identifiées des salariés.
Mais le dénominateur commun pour faire de son entreprise une « safe place » pour les salariés parents, et pour tous les salariés d’ailleurs, c’est de permettre à la parole de circuler. Savoir qu’on peut en parler ouvertement avec son manager ou RH sans crainte d’un impact négatif sur son image ou sa carrière. Être assuré que :
👉 quand on est parent et qu’on ne tient plus le ryhtme, on peut ouvrir le dialogue sur un changement d’organisation pro/perso.
👉 quand on est manager et qu’on se sent en insécurité car à tout moment cette collaboratrice enceinte peut partir, on peut anticiper.
👉 quand on est RH, on peut s’appuyer sur un cadre et le soutien de la direction pour être à l’écoute des collaborateurs.
👉 quand on n’est pas parent et qu’on n’en peut plus de prendre à sa charge le travail de celui ou celle qui a du s’absenter, on a le droit de le dire aussi.
Quand la parole circule, c’est vertueux pour tout le monde.
Bref, pour quoi je te dis ça ? Parce que suite à ma dernière newsletter, j’ai posé la question sur nos réseaux sociaux: 52% d’entre vous évitent, voire n’osent pas du tout, évoquer leur parentalité au travail. Quand même.
Alors hier, quand à l’occasion d’un échange avec un partenaire potentiel, on m’a posé cette question : “De quel impact êtes-vous le plus fiers avec Parents on board?” Je crois que j’ai réalisé que c’était ça: participer à notre échelle, à faire que la parentalité ne soit plus un tabou dans les entreprises.
Pourtant, quand j’étais salariée, moi non plus je n’osais pas en parler. J’avais peur des conséquences sur mon image de salariée dévouée et sur mon évolution dans l’entreprise. Mais à long terme, c’était devenu invivable, toxique, avec la culpabilité de ne jamais être à 100%, ni au boulot, ni dans ma vie perso.
Avec du recul, j’aurais dû en parler. Pour faire baisser la pression et pour contribuer à changer les choses.
Je me souviens d’une discussion que j’ai eue avec Clara Moley, l’auteure du podcast Les Règles du Jeu: « 𝘓𝘢 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘰𝘭𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘥’𝘦́𝘷𝘰𝘭𝘶𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘦𝘯𝘵𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́ 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘯𝘰𝘯 𝘴𝘶𝘫𝘦𝘵. 𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤̧𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘫’𝘢𝘪 𝘥𝘦́𝘤𝘪𝘥𝘦́ 𝘥𝘦 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰 𝘢𝘶 𝘣𝘶𝘳𝘦𝘢𝘶. 𝘗𝘰𝘶𝘳 𝘯𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘮𝘦 𝘴𝘦𝘯𝘵𝘪𝘳 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘪𝘵𝘪𝘦́ 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘪-𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘢𝘶 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘪𝘵𝘪𝘦́ 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘪-𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘮𝘰𝘪. »
Mais ça veut dire quoi, en parler ? Ça veut dire en parler de façon constructive: faire connaître son statut de parent, ne pas raser les mûrs quand on doit partir plus tôt, arrêter de culpabiliser et de s’excuser, poser ses limites et oser dire non quand ça ne rentre pas.
Ça n’empêche pas, en parallèle, d’affirmer ses ambitions professionnelles, de montrer son intérêt pour un nouveau projet ou une nouvelle responsabilité, de prouver qu’on sait s’organiser et qu’on est motivé.
En résumé, incarner l’idée que carrière et parentalité peuvent coexister. Même si je sais que dans certaines entreprises ou certains secteurs, c’est difficile. 💪
Et j’en profite pour te remercier, toi qui me lis, de participer avec nous à cette prise de conscience collective.
#faisonspasserlemessage