Les femmes cadres sont 2X plus nombreuses à quitter leur poste que les hommes, à salaire équivalent*.


📢 Ce n’est pas un problème d’ambition.
79% des femmes managers visent un poste de top management, soit quasiment autant que les hommes qui sont 81% à ambitionner ce type de postes. (Women Matter 2019, McKinsey&Company)

📢 Ce n’est pas un problème de diplômes.
Les femmes diplômées de l’enseignement supérieur sont plus nombreuses que les hommes. (Insee)

📢 Ce n’est pas un problème de compétences.
De nombreuses études montrent même qu’une meilleure représentation des femmes dans l’entreprise conduit à de meilleures performances financières.

📢 Ce n’est pas un problème de leadership.
Selon McKinsey, les femmes ont davantage recours aux qualités nécessaires à un bon leader :
la capacité à reconnaitre et à encourager la réussite, savoir s’appuyer sur l’intelligence collective, inspirer et fédérer, développer et faire grandir les membres de son équipe, avoir le sens des responsabilités.

📢 C’est un problème de soutien.

« We’re sending our daughters into a workplace designed for our dads. » a dit Melinda Gate.


La maternité est encore aujourd’hui l’un des principaux facteurs de discrimination: les femmes ne sont pas égales aux hommes quant à l’impact des responsabilités familiales sur leur carrière.

Le sujet n’est pas ici de polémiquer sur le partage de la charge mentale ou de compter les heures de travail « bénévole » que les mères effectuent encore à la maison, par rapport aux pères.

Le sujet est plutôt d’alerter, dans le contexte actuel tendu en termes de recrutement et de rétention des talents, sur ce que les entreprises ont à perdre lorsque les femmes abandonnent ou revoient à la baisse des carrières en pleine progression. Et ce dans tous les secteurs de l’économie, et dans tous les métiers.
En effet, de nombreuses études démontrent aujourd’hui une corrélation positive entre les résultats économiques des entreprises et la mixité de leurs équipes.

Le sujet, c’est aussi le message que ce phénomène grandissant de l’opting-out des femmes envoie à nos filles, à nos étudiantes, aux jeunes femmes qui débutent leur carrière. Que les femmes ne sont pas capables et pas ambitieuses ? Qu’elles n’ont pas la carrure ni l’endurance ?

Mais que deviennent ces femmes qui quittent leur carrière toute tracée ?
En France, la plupart d’entre elle fait un pas de côté. Celles qui se détournent de belles situations veulent continuer à travailler, mais travailler autrement. Beaucoup se tournent vers l’entreprenariat ou réinventent leur façon d’exercer leur métier de manière indépendante. Elles créent leur propre emploi en partant de leurs propres besoins, de leur rythme, et de leurs valeurs.
Comme l’explique Céline Alix dans son livre Merci mais non merci (Payot), c’est une démarche qui ne doit pas être analysée sous l’angle de l’échec, mais sous l’angle du progrès. C’est une alternative proposée par les femmes à un monde du travail dépassé.
Et les entreprises ont tout intérêt à s’inspirer de ce mouvement afin de retenir leurs talents féminins, et plus largement de répondre aux préoccupations des jeunes générations, hommes compris: fluidité, efficacité, collectif, nouveaux espaces et temps travail, relations aux autres, équilibre des temps de vie.

A bon entendeur 😊

Marie, Fondatrice de Parents on board