«𝑇’𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑙 ? 𝑇𝑢 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑’𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 ! »

«𝑇’𝑒𝑠 𝑠𝑙𝑎𝑠ℎ𝑒𝑢𝑟 ? 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑜𝑜𝑜𝑙 ! »

Dans notre culture du travail, qui valorise trop souvent le temps passé versus la valeur créée, le temps partiel toujours eu mauvaise presse (même quand il s’agit d’un choix).

Du coup, on a trouvé d’autres mots et d’autres façons de faire du temps partiel sans le dire :freelancing, temps partagé, slashing, même la semaine de quatre jours. A part la différence de statut, l’intention est la même : garder du temps dans sa semaine pour faire autre chose. Varier ses missions, travailler pour une autre entreprise, s’épanouir dans une autre activité ou dans un autre environnement.

Le temps partiel, quand il est choisi, doit être réhabilité. C’est une solution, parmi d’autres, pour une organisation du travail plus flexible.

Hier, à l’occasion d’une masterclass animée par Mathilde LE COZ (DRH de Mazars France et présidente du Lab RH), elle nous a partagé ceci : un leader aujourd’hui c’est quelqu’un qui créé de la valeur, qui tisse des liens, qui prend la parole, bref qui fait rayonner son entreprise à travers ses activités et ses engagements 𝒆𝙣 𝙙𝒆𝙝𝒐𝙧𝒔 de celle-ci.
Et de conclure : avoir plusieurs activités « ce n’est que richesse ».
𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐞𝐭 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐭𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬, 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞.

Réhabiliter le temps partiel choisi, le considérer comme aussi «sexy» que le freelancing ou toute autre façon flexible de travailler, c’est en faire une option pour plus de salariés, hommes et femmes, et qu’il ne soit plus discriminant.

Une option aussi pour les entreprises, pour qui le partage et l’économie des compétences devient un défi stratégique aujourd’hui.