Voir grandir mes enfants et avoir un job épanouissant.
Être à la sortie de l’école et ne pas être montrée du doigt.
Être une maman disponible et une professionnelle reconnue.
Ne pas me contenter du bisou du soir et gagner ma vie.
Ne plus être tiraillée, ne pas avoir de regrets.
Conjuguer famille & carrière sans compromis.
Est-ce trop demander ?
Doit-on se résigner à devoir choisir? Doit-on forcément sacrifier une partie de soi ?
Je ne peux pas m’y résoudre.
Je veux qu’une troisième voie soit possible.
Pour moi, pour mes filles, pour toutes les mamans qui se sentent gagnées par cette schizophrénie. Pour nos enfants, qui seront les acteurs du monde du travail de demain.
C’est possible !
Aujourd’hui je suis convaincue qu’il est possible de tout avoir, de faire bouger les lignes, de faire mentir les idées préconçues, de faire évoluer les pratiques managériales.
Je sais qu’il existe des employeurs pour qui la valeur famille compte.
Je sais qu’il y a des mamans talentueuses qui seraient de précieux atouts en entreprise.
Quand j’ai quitté mon emploi salarié et que j’ai fait le choix de faire une pause, je savais que je reprendrai une activité professionnelle ensuite. Ce que je n’avais pas anticipé, c’est à quel point il est difficile pour un parent de valoriser professionnellement cette période d’arrêt.
Parce que la société et le monde du travail ne sont pas tendres avec ces parents lorsqu’ils souhaitent retravailler.
Parce que la dichotomie entre travail et parentalité est tenace.
Pendant longtemps, j’ai fulminé toute seule dans mon coin contre cette réalité, les remarques pas toujours adroites, mon mari, la société etc. Je trouvais injuste d’avoir à faire ce choix.
Puis j’ai compris qu’avant de vouloir changer le monde, il fallait que je commence par moi.
Car moi la première je n’étais pas tendre avec moi-même. Moi la première je mettais des freins à mon projet pro. Moi la première je croyais que trouver cet équilibre, c’était mission impossible.
CULPABILITÉ, PERTE DE CONFIANCE, REPLI SUR SOI
Avec ça sur les épaules, difficile d’aller de l’avant et de postuler!
Cette quête je l’ai moi-même expérimentée, dans mon corps et dans ma tête.
Puis j’ai décidé de mettre ce temps à profit pour me recentrer sur ce que je voulais vraiment dans la vie. J’ai changé mon état d’esprit. J’ai mis le doigt sur mes propres croyances limitantes. J’ai fait le point sur mes compétences (pro et parentales), sur mes talents, sur mes valeurs. Je me suis formée au coaching de carrière et j’ai imaginé Parents on board.
A mon échelle, si je peux aider des mamans à transformer leur maternité en un tremplin professionnel, j’aurais réussi mon pari.
Marie Pellerin, Fondatrice de Parents on board